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Pas besoin de le voir pour le croire... Grâce aux efforts de M. Barney Spender, grand admirateur de la Grèce, l'école grecque fait parler d'elle.

Un article sur la vie des grecs hors de la Grèce et... Un incontournable détour par notre école !

Mais il vaut mieux lire l'article pour juger par soi même. Alors sans plus attendre, régalez-vous !

 

Un GRAND MERCI à M. Barney Spender, de la part de toute l'école grecque !!!

 

Aller habiter en Grèce n’est jamais facile, mais en partir l'est encore plus. Après avoir passé 5 années à Athènes, Barney Spender a emmené sa famille à Paris. 

Pour la plupart des gens le choix est très rapide. D’un côté Athènes, une poudrière d’anarchie, de chaos et de poussière, et de l’autre, Paris, ville complexe, verdoyante et même si frappée par des marches de grévistes, calme. Certaines personnes l’appelleraient «Paree Gay ».

 Et encore, dans les paroles déplacées d’Henry Higgins : «I’ve grown accustomed to her face.» (« Je me suis habitué à son visage »), nul ne peut se séparer d'Athènes, car en débit des inconvénients, elle a beaucoup de points positifs elle aussi. 

Mon fils de sept ans place le magasin de jouets Jumbo en tête de liste des choses qui lui manquent (suivi de près par le hamac de notre cour (αυλή) à Pangrati). À ma file âgée de huit ans, ce sont les places publiques et les repas tardifs dans la soirée qui lui manquent. Pour ma femme, c’est la proximité de la mer et les ferries. Pour moi, c’est la resplendissante Acropole et le Lycavotos, les soirées à Gagarin et la tension qui, bien qu’elle soit capable de déstabiliser le bien-être des grecs, amène avec elle tellement d’énergie et de vibrations, que même une ville comme Paris, n’a tout simplement jamais eu. Peut-être que c’est le revers du métier de journaliste ; nous aimons être quelque part où n’importe quoi peux arriver n’importe quand.

Quitter Athènes, quitter la Grèce a été très dur pour toute la famille, très particulièrement pour les deux enfants qui y ont grandi, sont allés aux écoles grecques, ont eu des amis grecs et se sentaient grecs comme ils se sentaient anglais. Ils étaient tous deux très enthousiastes à l’idée de participer à la fête du « non » (γιορτή του όχι) et encore plus à l’idée de regarder Bob Sfouggarakis qu’à regarder Bob Squarepants à savoir Bob l’éponge.

L’une des choses que nous voulions absolument éviter en venant en France, en les emmenant à l’école française, était qu’ils en oublient leur grec. If nothing else it will be handy for them when they take their summer bar jobs in Kerkyra in ten years’ time.

Heureusement  nous avons vite découvert une école Grecque dans la région parisienne à Châtenay-Malabry, près de là où nous vivons. C’est l’une des neuf écoles Grecques des alentours de Paris, une parmi toutes les autres autour du monde, financée par le Ministère des affaires Etrangères, pour encourager « la Dispora » à garder un lien fort avec son héritage (et pour les enfants de la Diaspora à apprendre la langue). Deux après-midis par semaine, les enfants retournent dans les salles de classes pour pousser leur éducation Grecque. Cette école propose aussi des cours de langue pour adultes (malheureusement, mon emploi du temps est trop rempli pour que j’en profite, mais ça fait partie de ce qui est marqué ma liste des Choses À Faire. Vraiment. )

Les parents et les professeurs sont partis en vacances d’été plus que préoccupés du Chaios financier Grec qui pousserait plusieurs de ces écoles à fermer (Au mois de juin il se laissait entendre que la moitié ne rouvriraient pas les portes l’année prochaine.).

Les doigts croisés, tout le monde espérait que notre école survivrait, non seulement parce qu’elle est sur le territoire de l’Église Orthodoxe. Les bâtiments ont des salles de cours prévues à cet effet, et les enfants ont même des terrains de jeu pour y gambader. Et ainsi parmi les bonus supplémentaires étranges,  (comme ils disent dans tous les DVDs de nos jours) l’école se vante de posséder le Piano de Maria Callas (Celui sur lequel elle s’entraînait dans son appartement rue Georges Mandel, où elle a passé les dernières années de solitude, avant sa mort en 1977.) Un cadeau de sa part à l’école.

Seules quelques personnes ont réussi à résister à la tentation de glisser leurs doigts sur les touches d’ivoire. Et encore moins n’ont pas ressentit l’excitation lors du contact, lors de l’exécution d’un morceau sur le piano où la Grande Callas s’asseyait pour travailler.

(Pour plus d’informations visitez http://www.ecolegrec.com … ) Mais bon, j’espère que vous les connaissez à présent. Non ?

 

 

 

 

 

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